Pourquoi le Quart-Temps paysan ?
Soutenir concrêtement l’agriculture paysanne
Pour nourrir dignement l’ensemble de la population française, sans produits chimiques et en prenant soin des écosystèmes, nous avons besoin d’un million de paysan·nes d’ici à 2030.
En plus de l’installation massive d’agriculteur·ices, il nous semble essentiel d’impliquer plus largement dans le système agricole et alimentaire : non seulement les citoyens et citoyennes, mais aussi des structures employeuses (entreprises, associations, fonction publique).
Aujourd’hui les conditions de travail dans les fermes paysannes maraîchères sont souvent difficiles, notamment au printemps et en été où l’activité est concentrée. C’est l’une des nombreuses raisons du recul des paysan.nes et un frein à l’installation paysanne.
Alors que faire pour répondre à l’enjeu alimentaire pour les prochaines décennies ? Créer des fermes-usines dans lesquelles les robots remplaceraient les travailleur·ses ? Dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles et soucieuses du développement de campagnes vivantes, nous faisons plutôt le pari du collectif et de la solidarité.
« Avec le Quart-Temps Paysan, nous faisons le pari du sens au travail, du collectif et de la solidarité »
Des citoyen·nes en quête de sens
L’industrialisation de l’agriculture, l’urbanisation et la tertiarisation de l’économie ont éloigné l’immense partie de la population des processus de production alimentaire, et plus largement de tous les métiers artisanaux. Dans un contexte de dérèglement climatique, de plus en plus de personnes se questionnent sur le sens de leur travail, souffrent d’être hors-sol et aimeraient intégrer des activités plus manuelles dans leur quotidien. Elles sont nombreuses à souhaiter agir concrètement pour la transition écologique, renouer avec le vivant et avec la production alimentaire nourricière.
Le Quart-Temps Paysan est la rencontre d’un besoin dans les champs et d’une volonté citoyenne de mettre les mains dans la terre.
Comment ça marche, concrêtement ?
Grâce au soutien de leur employeur, les salarié·es volontaires réduisent leur temps de travail au sein de leur entreprise pour aller régulièrement dans une ferme soutenir un·e paysan·ne près de chez eux, à raison de 1 à 4 jours par mois en saison haute – entre avril et septembre.
Le dispositif fonctionne grâce à l’engagement réciproque de l’entreprise, des salarié·es volontaires et des paysan·nes accueillant·es :
- L’entreprise s’engage à libérer du temps et à soutenir ses salarié·es dans cette démarche.
- Les salarié.es volontaires s’engagent à se rendre à la ferme pendant une période donnée et à participer aux chantiers en cours.
- L’agriculteur·ice s’engage à accueillir les personnes volontaires dans une démarche de transmission de savoir.
L’histoire du Quart-Temps Paysan
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